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Un atelier d’écriture avec Bernard Werber
Dernière mise à jour : Novemdre 2022
Se former à l’écriture de scénario
De nos jours il est très facile de participer à un atelier d’écriture grâce aux nombreux cours qui sont disponibles sur différentes plateformes et sur YouTube !
Si l’on souhaite apprendre quelque chose dans un domaine précis depuis le confort de son domicile, c’est possible !
Photo ©PixaBay S’inspirer des autres
Et aujourd’hui j’avais envie de vous partager cette anecdote qui concerne Aurélie Valognes, autrice de romans qui fait chaque année partie des dix auteurs les plus vendus en France.
Photo ©Livres Hebdo Lors de son passage à l’émission « C à vous » du 6 avril 2018, l’autrice y raconte que c’est en regardant une vidéo de l’auteur Bernard Werber sur Youtube, qu’elle s’est lancée dans l’écriture de son roman “Mémé dans les orties” !!
Je vous invite à cliquer ici pour écouter le passage en question !
Si comme moi, en plus d’être dessinateur de bande dessinée vous travaillez fort pour écrire aussi vos propres histoires et scénarios, je vous invite, vous aussi, à faire comme Aurélie Valognes et écouter cette vidéo de Bernard Werber !
C’est aussi valable pour les apprentis scénaristes ou pour n’importe qui, qui souhaiterai apprendre à construire un récit !
La méthodologie d’écriture de Bernard Werber
La méthodologie d’écriture de Bernard Werber est une vulgarisation des méthodes d’écriture des scénaristes américains.
Ses explications sont vraiment simples, claires et efficaces !
J’ai adoré écouter cet atelier d’écriture et j’espère qu’il vous aidera, vous aussi, à y voir plus clair dans vos projets d’écritures 🙂Et si jamais vous n’en avez pas assez, voilà une série de 4 vidéos supplémentaires, ou Bernard Werber réponds aux questions de la chaîne Youtube “Les Artisans de la fiction”.
Cliquez ici pour la vidéo 2, vidéo 3 et vidéo 4.
Voilà ci-dessous quelques morceaux choisis :
Commencer petit
L’écriture, ça ressemble à la cuisine.
C’est à dire que chaque personne peut faire la même recette mais le goût va être différent.
Il y a un savoir faire à acquérir, et ce savoir-faire va s’acquérir avec la pratique.
Pour moi la meilleure manière de démarrer pour acquérir cette pratique, c’est de faire des petits gâteaux avant de faire des gros.
Donc, écrire des nouvelles avant d’écrire des romans.
L’idéal serait presque de commencer par l’Haïku.
On démarre par l’Haïku : on écrit 3 phrases et il doit se passer quelque chose.
Après on écrit 3 pages et il doit se passer quelque chose.
Et enfin on écrit 300 pages.Photo ©PixaBay S’inspirer de son vécu
On ne peux parler que de ce qu’on connaît.
On est obligé d’être crédible : sachant que le lecteur sent tout ce qui est vraisemblable et pas vraisemblable et que la vraisemblance est l’enjeu.
Il faut utiliser son expérience.
Je voyage beaucoup (…), j’utilise mon vécu pour créer mes personnages.
La plupart des personnages de mes romans existent réellement.Etre curieux
Je conseille aux jeunes écrivains de développer leur capacité de curiosité et d’émerveillement et de considérer qu’ils entrent dans un métier dans lequel il vont devoir apprendre tous les jours.
J’utilise actuellement des podcasts d’histoire et de science, donc ça veut dire que, tous les jours je continue d’apprendre l’histoire de France, l’histoire du monde, l’Histoire la préhistoire, etc…
Je continue d’apprendre tout le temps, tout le temps, tout le temps.Entretenir en permanence le muscle de l’imaginaire
Tous les jours j’ai une idée, ce qui veux dire qu’au final j’ai pratiquement 300 idées par an. C’est une mécanique à entretenir.
C’est un muscle imaginaire : plus on l’utilise plus il fonctionne bien.Photo ©PixaBay Écrire, c’est ré-écrire
Ma manière de fonctionner, c’est de faire plusieurs versions d’un même sujet.
Je considère que mon premier jet est comme un mastermind : il y’a plein de trucs qui peuvent fonctionner un peu, mais ce n’est pas bon.
Mes premiers jets sont très mauvais et je ne les garde pas.
J’ai une formule qui est “Ne pas tomber amoureux de sa première version”.
Il y a peu de chance qu’on arrive du premier coup (…) à trouver la formule qui marche.C’est l’histoire qui va définir mon personnage
Au fur et à mesure que j’avance dans mon roman je fais un document dans lequel je vais faire mes fiches personnages.
Je ne le fait pas avant le roman.
Je vais définir un personnage au fur et à mesure que j’en aurai besoin pour l’histoire.
C’est l’histoire qui va définir mon personnage.
Une fois que j’ai fait mon personnage, je défini sa trajectoire :
début-milieu-fin, son arc, en quoi l’histoire le change.
J’imagine qu’une histoire est une machine à laver dans laquelle tous les personnages vont arriver blanc et terminer noir ou arriver noir et terminer blanc.
Mais en tout cas il vont être changés.Photo ©PixaBay Écrire tous les jours
Mon grand secret : À 16 ans j’ai lu une interview de Frédéric Dard dans laquelle il dit :
“Pour être écrivain c’est 8h00-12h30 tous les matins.”
Et j’ai dit :
“Je fais faire 8h00-12h30 tous les matins.”
Et je vais vous expliquer pourquoi ça marche à tous les coups :
Si vous travaillez sérieusement de 8h00 à 12h30 tous les matins sur une longue période, au bout d’un moment, même en n’étant pas doué, vous arriverez à quelque chose d’intéressant.
Juste par la régularité de la pratique.
C’est la régularité le secret.Le principe d’écrire un livre pendant les vacances, genre : « Je profite d’avoir juillet/août pour arriver à faire mon roman. » Ce n’est pas une bonne idée.
Ça veux dire que vous n’avez pas entretenu le muscle en permanence pendant toute l’année.Quelques liens :
Le site d’Aurélie Valognes
Le site de Bernard Werber
Sur le site de Bernard Werber : ses conseils aux écrivains !Voilà ! J’espère que ces quelques vidéos et citations pourront vous être utiles !
À bientôt !
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C’est gratuit ! Cliquez-ici pour + d’infos ! -
Marie Spénale dans le Podcast Auriculaire
Dernière mise à jour : Novembre 2022
Il y a quelques mois j’ai découvert ce podcast : Auriculaire
C’est quoi un Podcast ?
Mais c’est quoi un « Podcast » ou « Balado diffusion » au Québec ?
C’est une émission généralement produite par des passionnés.
Le ton est très souvent convivial et l’auditeur plonge au coeur de conversations qu’ils pourrait avoir avec ses amis.
Et, cerise sur le gâteau, en s’abonnant à un podcast on reçoit automatiquement les nouveaux épisodes dès leur parution !
Marie Spénale invitée du Podcast Auriculaire
Auriculaire est un podcast indépendant qui donne la parole aux autrices de bandes dessinées, qu’elles soient scénariste, dessinatrice ou encore coloriste.
Ce podcast est animé par la journaliste Elise Ponce qui propose aux auditeurs de découvrir le parcours, les histoires et les aspirations de ses invitées, toutes autrices de bande dessinée.
Étant moi-même autrice de bande dessinée, je ne pouvais pas trouver podcast plus ciblé 😀
Mais si je vous parle de ce podcast aujourd’hui, c’est que j’ai adoré l’épisode ou Elise Ponce reçoit Marie Spénale !
Photo © Podcast AuriculaireDans un au autre article, je vous parlais des chouettes vidéos YouTube de Marie Spénale, c’est donc tout naturellement que je vous invite à l’écouter maintenant parler de son parcours et de son métier d’autrice de bande dessinées !
Mettez vos écouteurs !
Pour moi un podcast ça se savoure au creux de l’oreille ♡Et voilà ci-dessous quelques morceaux choisis :
Continuellement tester de nouvelles choses pour progresser
En tant qu’illustratrice il y a un peu cette frustration d’être en fin de chaine pour apporter de la décoration à un livre.
J’aime bien faire ça, mais parfois ça manque un peu de sens.
Du coup ça m’intéressait de commencer à réfléchir à mes propres histoires. C’est quelque chose que je ne savais pas faire et ça m’intéresse toujours de faire de nouvelles choses sinon je ne progresse pas.Partager son travail sur Internet
J’ai commencé en postant mes BD sur mon blog (…) ce qui m’a permis de garder une certaine liberté.
Je sais qu’à d’autres époques on débutait en allant porter ses planches de BD à un magazine. Je pense que cela ne m’aurait pas trop convenu. Ça aurait été bien plus compliqué pour moi si j’avais du commencer en m’imposant, en étant très sûre de moi dès le départ.
Alors qu’en commençant cachée chez moi, j’ai pu prendre un peu confiance et m’améliorer.
Photo © Marie SpénaleLes femmes et la BD
Le fait d’avoir Internet c’est une aide pour notre génération et à mon avis ça participe au fait que, tout d’un coup, il y a beaucoup de femmes qui font de la BD. Je pense vraiment que c’est grâce à Internet.
Conceptualiser
Réaliser les dessins c’est la partie qui m’intéresse le moins.
Ce qui m’intéresse, c’est conceptualiser ce que je vais raconter, comment je vais le raconter, quel dessin je vais utiliser et comment je vais dessiner.Photo © Marie Spénale
Scénariste-dessinateur
Je n’aime pas la séparation « auteur-dessinateur », je préfère « scénariste-dessinateur » parce qu’il me semble qu’on est autant auteur lorsqu’on dessine une bande dessinée que lorsqu’on la scénarise.
À propos des réseaux sociaux
Aujourd’hui, on est très dépendant des plateformes de réseaux sociaux.
On a l’impression qu’il va falloir avoir beaucoup d’abonnés pour exister et donc on va vouloir formater son contenu pour continuer à être lu. Ce qui est vrai. Mais c’est un piège dans le sens ou on se retrouve avec beaucoup de contenus qui se ressemblent en ce moment.Photo © Marie Spénale
Rester soi-même
On voit beaucoup l’émergence d’une bande dessinée dans laquelle on raconte des anecdotes qui vont parler à tout le monde.
C’est vraiment là qu’on a le + de likes aujourd’hui sur Instagram, sur twitter.
Et c’est dur, moi je sais que je suis assez influençable et il faut rester droit malgré tout. Il faut garder le cap sur ce qu’on a vraiment envie de faire, ce qu’on a vraiment envie de raconter.Ne pas avoir peur de décevoir les gens
Ce qui marche sur Internet, c’est lorsqu’on fait tout le temps la même chose.
Et c’est vrai, c’est comme ça que ça marche : les gens s’abonnent à toi parce qu’ils ont vu un truc qu’ils aimaient et ils veulent le revoir.
Ils veulent voir la même chose encore et encore. Mais c’est pas vivable.
Il faut comprendre qu’on va devoir décevoir des gens.
Moi ça fait plusieurs mois que je perds des abonnés sur Instagram et en fait c’est assez libérateur. Je retrouve une liberté.
Photo © Marie SpénalePromouvoir un album de BD, c’est le travail de l’éditeur
J’ai l’impression qu’en ce moment les éditeurs font un peu trop attention à Internet et aux likes alors que je ne suis pas sûre qu’il y ai une vraie réalité marchande. Mais c’est vrai que certains éditeurs sont impressionnés lorsqu’ils voient qu’on a des abonnés. Je sens que ça peut aider.
C’est aussi un piège. Parce qu’on va aussi beaucoup déléguer la promotion des albums aux auteurs de bande dessinée. Pour mon livre « Heidi au printemps » il y a eu des services presse, mais après le reste, c’est beaucoup passé par mes réseaux sociaux. C’est pas mon travail.Quelques liens :
Le podcast Auriculaire
Le compte Instagram du podcast Auriculaire
Le blog de Marie Spénale
Le compte Instagram de Marie SpénaleVoilà !
J’espère que vous aurez eu plaisir à découvrir cette entrevue de Marie Spénale.À bientôt !
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